| 10/11/2011 - Mon sénateur ne connait pas la crise | |
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Résumé : |
les internautes de i-pornic.com prennent la parole !
La crise économique - Episode 1 - Mon sénateur ne connait pas la crise
Les revenus d'un sénateur
Les 343 sénateurs gagnent 13 400 € nets par mois d'"indeminités" dont la moitié est déductible car considérés comme des frais, sachant qu'une partie des frais de déplacement sont gratuits (RATP, AIR FRANCE, ...).
Une fois recalés, les sénateurs pourront ouvrir une boutique d'informatique car ils disposent d'une prime informatique de 1000 € par mois, de quoi s'acheter de nombreux équipements par mois et d'en faire profiter la famille et tous les proches.
Seuls 90 sénateurs sur 300 sont assidus. 120 sont présents à temps partiel. Certains ne mettent quasiment jamais les pieds au sénat. La loi dit qu'au bout de quelques absences non justifiées, les indemnités devraient être supprimées, comme cela est fait aux Etats unis, en angleterre, en allemagne.
La magouille du sénat n'est pas l'apanage d'un parti : la droite comme la gauche y trempe et personne ne demande l'application de cette loi.
On parle beaucoup de Jean-Noël Guérini actuellement : celui-ci ne mettait quasiment jamais les pieds au sénat : jean-claude Gaudin dit de lui que si Guérini démissionnait du sénat, on ne s'en apercevrait pas !
Il faut aussi savoir que la cour des comptes n'a pas le droit de regard au sénat, ce qui autorise tous les débordements.
Nous, les contribuables dépensont plus de 300 millions d'euros par an pour faire vivre le sénat et les sénateurs et tout cela est fait dans l'opacité la plus totale.
La retraite d'un sénateur
un mandat de 6 ans de sénateur donne droit à un complément de retraite de 1900 € par mois. il ya de quoi dégouter un salarié moyen qui au bout de 40 ans d'un labeur acharné ne gagnera pas plus de 1500 € mensuels.
La moitié des sénateurs étant fonctionnaires, il touche en plus de leur retraite de fonctionnaires, au minimum ces 1900 € par mois pour un seul mandat !
Les sénateurs disposent aussi du plus fort taux national de pension de reversion au conjoint en cas de décès du sénateur ou de la sénatrice.
Vous avez le cas d'une sénatrice de l'Orne devenu sénatrice suite au décès de son mari : en plus de ses 11500 € de revenus, cette brave dame touche aussi 6000 € de pension de reversion de la part de son feu-mari.
C'est cette même sénatrice qui propose ce mois-ci de réduire le train de vie de l'état en supprimant 23 postes d'ambassadeur. Ne devrait t-elle pas faire le ménage chez elle dabord ?
Vous avez dit niche fiscale...
Les fonctionnaires du sénat
Le sénat 'embauche' plus de 1200 fonctionnaires qui gagne entre 2300 € et 20000€ mensuel avec une semaine de 32 heures (pas 35), presque 4 mois de vacances, une prime de nuit pour tous même qu'on ne travaille pas. 'Travailler plus pour gagner plus' : Les valeurs de travail et de justice sociale pour les retraites sont des valeurs inconnues au sénat.
Voici quelques florilèges tirés d'un entretien de Yvan Stefanovitch à RMC.
Yvan Stefanovitch est l'auteur d'un livre : 'Le Sénat : Enquête sur les superprivilégiés de la République' dont voici la présentation :
A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté... Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants. Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain... D'autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouvernements et l'obéissance servile de l'Assemblée nationale. Robert Colonna d'Istria et Yvan Stefanovitch ont mené une enquête pointilleuse qui révèle les petits et grands secrets de l'institution Sénat. Ils racontent, avec beaucoup de brio, les splendeurs et les misères de notre Chambre "haute ". Et recensent les quinze réformes évidentes à mettre facilement en œuvre pour que les sénateurs ne soient plus des superprivilégiés.
Biographie de l'auteur
Historien, écrivain, journaliste. auteur d'une trentaine d'ouvrages, Robert Colonna d'Istria collabore régulièrement au Point et au Figaro. Ancien journaliste à l'AFP, Yvan Stefanovitch est l'auteur de L'Empire de l'eau (2005). Aux frais de la princesse: enquête sur les privilégiés de la République (2007) et de Bertrand le Magnifique (2008).
Si vous êtes dans une période tendue sans trop savoir sur qui taper, je vous recommande d'acheter et de lire ce livre : vous comprendrez vite pourquoi la nation est dans cet état de délabrement et vous trouverez vite qui pourrait vous servir de punching ball !
Tous au pilori !
Dans le cadre de l'instauration de la rigueur en France , moi, citoyen, contribuable et électeur français, je demande instamment aux futurs candidats aux présidentielles 2012 d'inclure dans leur programme :
- la diminution drastique du train de vie du sénat
- la réduction conséquente de l'indemnité de base et de l'indemnité représentative des frais de mandats des sénateurs
- la modification du mode de calcul de la retraite scandaleuse des sénateurs
- l'application de la loi, à savoir la suppression des indemnités en cas d'absences injustifiées, puis le 'licenciement' des sénateurs indélicats.
- enfin, d'engager une reflexion sur la réelle utilité du sénat, des sénateurs, sur le nombre de sénateurs...
Un indigné pornicais
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