(source photo : www.lanouvellerepublique.fr) Evelyne Clopet était une jeune femme pleine de vie, tombée pour la France à 22 ans. | Auteur / Source : www.lanouvellerepublique.fr
Résumé : Samedi prochain, se dérouleront les cérémonies commémoratives du combat de Saint-Jean-Froidmentel où Marcel Boulay trouva la mort et, à Nioche, à la mémoire des fusillés du 10 août 1944?; Evelyne Clopet, Roger Fosset, André Noël, Aristide Crocq et Marcel Biscaïno. L'occasion de revenir sur la courte vie d'une jeune sous-lieutenante fauchée à 22 ans.
C'est à Pornic qu'est née Evelyne le 14 février 1922. Pourtant, elle est à Casablanca, où son père est industriel, lorsque la guerre éclate en France.
Rapidement, la volonté de s'engager dans la lutte la conduit à être mobilisée dans les transmissions. Puis, elle part comme volontaire en Angleterre. Elle y subit la rude instruction destinée tant aux hommes qu'aux femmes. Son nom de guerre sera « Chamonet » en Angleterre et « Claudet » en France. Elle constitue un binôme avec Roger Fosset dit « Girard » puis « Gauthier ». Ce dernier, né à Vendôme le 9 décembre 1920, était, dans le civil, clerc de notaire à Poitiers où il avait poursuivi ses études avant de s'engager volontairement dès septembre 1939. Evelyne s'entraîne pour le futur parachutage, elle est qualifiée de « très adroite au tir et fait montre de la même intrépidité dans toutes les manœuvres dangereuses ». Dans le plus grand secret, ils partent d'Angleterre le 3 juillet 1944 avec pour mission d'informer les alliés des mouvements des Allemands au cours de la retraite qui s'amorce. Le vol se passe mal, seuls cinq d'entre eux sont parachutés, et encore, en deux passages. Evelyne repart en Angleterre avec désespoir, elle ne rejoindra ses compagnons que plusieurs jours plus tard. Après plusieurs missions réussies malgré les difficultés rencontrées sur un territoire qu'ils connaissent mal, ils doivent se rendre à Vendôme dans une camionnette allemande volée par un comité de Résistance local. Le 9 août, ils sont arrêtés par des soldats allemands qui, en jetant leurs valises à terre, découvrent un poste émetteur. On connaît la suite tragique de l'histoire.
Cérémonies à la mémoire?des fusillés de Saint-Ouen?: samedi 10 août?: à 16?h, rassemblement à la stèle de Saint-Jean-Froidmentel, puis, à 18?h, au monument des fusillés à Nioche (Saint-Ouen).
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