La patelle, aime à se cacher sous son chapeau. Ce mollusque si singulier cache bien des secrets sous sa coquille. À marée basse il est solidement accroché à son rocher et épouse parfaitement la forme de celui-ci. À marée haute, il quitte son emplacement pour brouter les algues à l’aide de sa langue râpeuse, la radula.
Une étude récente à mis en évidence que les petites dents qui tapissent cette langue, constituées d’une matrice organique et de nanofibres minérales, sont encore plus résistantes à la traction que la toile d’araignée. Des chercheurs essayent aujourd’hui de s’en inspirer pour produire de nouveaux matériaux.
D’un point vue écologique, il semble que le manque d’intérêt actuel des pêcheurs à pied pour la patelle participe à la prolifération de l’espèce et par prolongement direct à la régression des algues brunes sur nos estrans.
Dès la préhistoire, elle était mangée crue ou cuite et représentait un mets de choix très facile à prélever dans le milieu naturel. D’autre part, il est intéressant de savoir qu’un archéologue a découvert en 2003 une patelle en bronze sur l’ile d’Ouessant. Est-ce le témoignage d’un lien symbolique ou même religieux avec le coquillage ?
Pour en savoir plus sur les patelles vous pouvez consulter la rubrique bestiole du mois de septembre sur la page d’accueil de mon blog :
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